Sexisme et société

The Uploader · Le 24/10/2012, à 22:40

yrieix, faut juste l'ignorer, c'est un troll de bas étage.

yrieix · Le 25/10/2012, à 02:01

Et toi t'es un mongol de haut niveau ?

The Uploader · Le 25/10/2012, à 08:08

Nope, juste quelqu'un qui en a marre de tes conneries.

yrieix · Le 25/10/2012, à 09:17

The Uploader a écrit :

Nope, juste quelqu'un qui en a marre de tes conneries.

BaH,, ne change pas tes habitudes, fais comme d'hab: dénonciation et demande de ban...

Pov' nouille. ^^

The Uploader · Le 25/10/2012, à 10:27

Bah fait comme a ton habitude, troll et coule un sujet.

Pov' troll. ^^

(et y'a que pour une personne que j'ai souhaité un ban plusieurs fois, c'est loin d'être une habitude. Mais ça se saurait si l’honnêteté intellectuelle était une de tes qualités... )

Dernière modification par The Uploader (Le 25/10/2012, à 10:30)

Вiɑise · Le 25/10/2012, à 10:31

Sinon y a des gens ici qui essaient d'avoir une conversation...

Grünt · Le 25/10/2012, à 11:01

Nedjma a écrit :

@Grünt
piégée! je cause pas trop l'anglais.

Bon, ok

Jessica Valenti a écrit :

Instead of pressuring Facebook to take down offensive groups like “It’s not rape if you yell ‘surprise’ ” (yes, that group really exists), feminist leaders should be petitioning to get in a room with Mark Zuckerberg and Sheryl Sandberg to brainstorm ways that the company can actively push an anti-rape message. In addition to creating our own alternative media, we need to be working with and within existing mainstream media. I want to see a show do for sexual consent and sexual autonomy what Glee has done for LGBT issues. I want to see a “yes means yes” model in our sexual health textbooks, but I also want to see it on the cover of Glamour magazine. We need a multi-faceted, nationwide campaign so widespread that every person who opens a newspaper, watches television, goes online or just walks down the street knows about it.

Je tente une traduction (si quelqu'un propose mieux n'hésitez pas) :

traduction rapide a écrit :

Au lieu de faire pression sur Facebook pour faire retirer des groupes au nom insultant, comme "Ce n'est pas du viol si vous criez < Surprise >" (Oui, ce groupe existe vraiment), les leaders féministes devraient militer afin de rencontrer Mark Zuckerberg et Sheryl Sandberg pour réfléchir à des moyens par lesquelles l'entreprise pourrait promouvoir activement un message contre le viol. En plus de créer nos propres médias alternatifs, nous avons de besoin de travailler avec et dans les médias principaux. Je veux voir une série faire pour le consentement et l'autonomie sexuelles ce que Glee ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Glee_%28s% … %C3%A9e%29 ) a fait pour les problématiques LGBT. Je veux voir le discours "oui veut dire oui" dans nos livres d'éducation sexuelle, mais je veux aussi le voir en couverture du magazine "Glamour". Nous avons besoin d'une campagne à plusieurs facettes, d'ampleur nationale, si diffusée que chaque personne qui ouvre un journal, regarde la télévision, va sur Internet ou simplement marche dans la rue en entende parler.

.

Dernière modification par Grünt (Le 25/10/2012, à 11:02)

Nedjma · Le 25/10/2012, à 15:28

@Grünt

Oui je crois que cette exemple de facebook est un bon exemple.
C'est ma position : ne pas parler avec les réactionnaires. Ils nous impose trop souvent le débat.
Il faut leur couper l'herbe sous le pied.

Crocoii · Le 25/10/2012, à 15:52

Par leur couper l'herbe sous le pied, tu parles de la censure ou de réfuter leurs thèses puantes ?

Grünt · Le 25/10/2012, à 16:04

Crocoii a écrit :

Par leur couper l'herbe sous le pied, tu parles de la censure ou de réfuter leurs thèses puantes ?

Bah, si tu lis le texte que j'ai traduis, il ne s'agirait ni de l'un, ni de l'autre.

Mais bien de lancer l'offensive avec une campagne contre le viol, en ouvrant un nouveau front sur le terrain des idées, un nouveau débat, au lieu de se contenter de répondre à chaque résurgence du discours machiste.

Crocoii · Le 25/10/2012, à 16:10

Grünt a écrit :

Crocoii a écrit :
Par leur couper l'herbe sous le pied, tu parles de la censure ou de réfuter leurs thèses puantes ?
Bah, si tu lis le texte que j'ai traduis, il ne s'agirait ni de l'un, ni de l'autre.
Mais bien de lancer l'offensive avec une campagne contre le viol, en ouvrant un nouveau front sur le terrain des idées, un nouveau débat, au lieu de se contenter de répondre à chaque résurgence du discours machiste.

Manque plus que les militantEs.

Nedjma · Le 25/10/2012, à 16:43

Crocoii a écrit :

Grünt a écrit :
Crocoii a écrit :
Par leur couper l'herbe sous le pied, tu parles de la censure ou de réfuter leurs thèses puantes ?
Bah, si tu lis le texte que j'ai traduis, il ne s'agirait ni de l'un, ni de l'autre.
Mais bien de lancer l'offensive avec une campagne contre le viol, en ouvrant un nouveau front sur le terrain des idées, un nouveau débat, au lieu de se contenter de répondre à chaque résurgence du discours machiste.
Manque plus que les militantEs.

et?
quoi?
donc?
hein!?

Crocoii · Le 25/10/2012, à 18:23

Nedjma a écrit :

Crocoii a écrit :
Grünt a écrit :
Bah, si tu lis le texte que j'ai traduis, il ne s'agirait ni de l'un, ni de l'autre.
Mais bien de lancer l'offensive avec une campagne contre le viol, en ouvrant un nouveau front sur le terrain des idées, un nouveau débat, au lieu de se contenter de répondre à chaque résurgence du discours machiste.
Manque plus que les militantEs.
et?
quoi?
donc?
hein!?

Rien, le cynisme de quelqu'un de découragé, rien de plus.

mazarini · Le 29/10/2012, à 08:16

Je me demande dans quelle mesure un certain nombre de comportements sexistes ne sont pas liés au fait que les hommes ne sont jamais sur de leur paternité.

Вiɑise · Le 29/10/2012, à 08:22

"jamais" ne me semble pas juste.
J'ai tellement de points communs, ne serait-ce que physiquement, avec mon père, que ce serait statistiquement ahurissant que je ne sois pas sa fille mais celle d'un type qui lui ressemble trait pour trait.
(par contre je ne suis pas sûre de l'identité de ma mère entre nous, je penche pour la conspiration familiale )

Plus sérieusement, développe un peu... Quels aspects du sexisme seraient du à cela ?

mazarini · Le 29/10/2012, à 09:10

La peur consciente ou inconsciente de ne pas être le père de ses enfants peut conduire à la volonté de contrôler sa femme par un enfermement ou tout autre chose comme la simple idée d'une tenue décente. Cela peut également jouer sur le regard porté sur la femme en général ; comme par exemple la différence de jugement entre un "don juan" et une "pute".
Cette idée m'est venu en regardant un reportage sur une société matriarcale en Chine. Dans cette société, il n'y a pas de paternité à proprement parlé et le comportement des femmes est beaucoup plus libre, sexuellement entre autre.
C'est pas très clair pour moi, mais ca me semble assez correspondre à pas mal de cliché et de comportement lié à la surveillance des filles, ou à l'image de la femmes au foyer. Un peu comme si l'homme voulait exclure le plus de doute. Même si aujourd'hui avec l'ADN il est possible d’ôter tout doute, il doit en rester des traces.
Ca me semble également lié à une volonté de propriété de la femme par l'homme.

sweetly · Le 29/10/2012, à 09:23

mazarini a écrit :

La peur consciente ou inconsciente de ne pas être le père de ses enfants peut conduire à la volonté de contrôler sa femme par un enfermement ou tout autre chose comme la simple idée d'une tenue décente. Cela peut également jouer sur le regard porté sur la femme en général ; comme par exemple la différence de jugement entre un "don juan" et une "pute".
Cette idée m'est venu en regardant un reportage sur une société matriarcale en Chine. Dans cette société, il n'y a pas de paternité à proprement parlé et le comportement des femmes est beaucoup plus libre, sexuellement entre autre.
C'est pas très clair pour moi, mais ca me semble assez correspondre à pas mal de cliché et de comportement lié à la surveillance des filles, ou à l'image de la femmes au foyer. Un peu comme si l'homme voulait exclure le plus de doute. Même si aujourd'hui avec l'ADN il est possible d’ôter tout doute, il doit en rester des traces.
Ca me semble également lié à une volonté de propriété de la femme par l'homme.

Les mosos ne sont pas, à proprement parlé, une société "matriarcale" mais matrilinéaire.

Вiɑise · Le 29/10/2012, à 09:26

Possible, après concernant la société matriacale chinoise dont tu parles, il n'y a pas forcément causalité dans ce sens.
Qu'est-ce qu'une tenue décente ? Qu'est-ce une femme de peu de vertu ? Ces éléments là ne dépendent pas directement du sentiment d'être ou non le père. Disons qu'un père incertain va appliquer plus durement des comportements sexistes déjà existant par ailleurs.

mazarini · Le 29/10/2012, à 09:45

C'est simplement que pour s'assurer d'entre le père de ses enfants, la vertu de sa femme aura de l'importance pour l'homme et qu'il sera tenté de lui imposer une tenu/ un comportement qu'il jugera décent. La notion de vertu ou de décence peut s'exprimer de nombreuse manière et finalement je ne pense pas qu'il soit nécessaire de lui donner une définition précise dans ce cadre. Ca rejoint l'idée de la femme vierge le jour de son mariage.
Avec les moyens de contraception et les tests de paternité actuels, il est probable que ca rentre moins en cause, mais ca peut éventuellement expliquer une tradition sexiste.

Il me semble que c'est bien un reportage sur les Mojo que j'ai vu il y a quelques jours. J'ai été surpris par la relation entre les hommes et les femmes. C'est l'absence de relation entre les enfants et leur père qui semblé la plus grande différence pouvant expliquer l'absence de sexisme (enfin, je n'ai pas trouvé de sexisme dans les comportements)..

Ras' · Le 29/10/2012, à 10:56

mazarini a écrit :

La peur consciente ou inconsciente de ne pas être le père de ses enfants peut conduire à la volonté de contrôler sa femme par un enfermement ou tout autre chose comme la simple idée d'une tenue décente. Cela peut également jouer sur le regard porté sur la femme en général ; comme par exemple la différence de jugement entre un "don juan" et une "pute".

A mon avis c’est simplement lié à un manque de confiance, soit que l’homme n’ai pas confiance en lui, soit qu’il n’ait pas confiance en elle, ou alors les deux.
J’ai entendu ça pas plus tard que la semaine dernière en pose clope « non mais la fille, comment elle était habillée, je l’aurais jamais laissé sortir comme ça » « son mec il doit aimer ça qu’elle allume les autres, ça doit le faire kiffer » -____-‘
Je pense que si certains pouvaient mettre un voile à leur femme/copine ou les laisser au chaud chez eux et les sortir de temps en temps dans un dîner ou une soirée qu’ils contrôle, ça les arrangeraient beaucoup.

D’un côté ça s’explique parce que la jalousie est quelque chose de très difficile à vivre, la confiance est difficile à accorder, mais d’un autre côté ce genre de comportement est ridicule, d’autant qu’il est très souvent unilatéral.

Вiɑise · Le 29/10/2012, à 11:02

On ne parle pas de "femme-objet" pour rien. Pour certains mecs, leur nana sert juste à se mettre en valeur. Faut qu'elle soit bien jolie pour faire bien devant les potes et montrer combien on est viril, mais faut pas qu'elle soit trop attirante ou qu'elle parle librement à d'autres hommes parce que ça fait femme libre et la virilité de monsieur est toute cassée. On dirait une sorte de maladie mentale reposant sur une négation de l'aspect humain et individuel de sa petite amie, mais c'est tellement considéré comme normal qu'aucun psychiatre n'a collé de nom de maladie ni de traitement là-dessus. Pourtant quand un gosse a du mal avec les normes sociales et qu'il est maniaque de l'organisation on l'envoit chez les autistes.
Notre société à des systèmes de tolérances de la folie assez étranges.

ginette · Le 29/10/2012, à 11:24

On ne parle pas de "femme-objet" pour rien. Pour certains mecs, leur nana sert juste à se mettre en valeur. Faut qu'elle soit bien jolie pour faire bien devant les potes et montrer combien on est viril

bref comme une bagnole

mais c'est tellement considéré comme normal qu'aucun psychiatre n'a collé de nom de maladie ni de traitement là-dessus

peut être parce que ça ne relève pas d'une pathologie

Pourtant quand un gosse a du mal avec les normes sociales et qu'il est maniaque de l'organisation on l'envoit chez les autistes.

peut être parce que lui a besoin qu'on l'aide
J'ajjouterai aussi que ce sont ses parents qui ont aussi besoin d'aide

Dernière modification par mrey68 (Le 29/10/2012, à 11:29)

Ras' · Le 29/10/2012, à 11:24

C’est pas uniquement le fait que la virilité de l’homme soit toute cassée, c’est que certains n’acceptent pas que leur conjoint soit attirant pour d’autres, que leur conjoint se fasse draguer en boite (ce qui est accentué par le fait que tu sois bien sappé, tout ça), et ce comportement marche dans les deux sens, bien qu’il se retrouve à mon avis plus souvent du côté de l’homme.
Après le fait que l’homme use plus de son autorité pour dire « ne fait pas ci, ne t’habille pas comme ça » est un problème lié mais légèrement différent, les femmes de leur côté vont plutôt faire de grosses crises de jalousie.

(c’est forcément hyper cliché vu que je caricature un peu et que ce n’est basé que sur l’idée que je m’en fait)

Вiɑise · Le 29/10/2012, à 11:35

mrey68 a écrit :

On ne parle pas de "femme-objet" pour rien. Pour certains mecs, leur nana sert juste à se mettre en valeur. Faut qu'elle soit bien jolie pour faire bien devant les potes et montrer combien on est viril
bref comme une bagnole
mais c'est tellement considéré comme normal qu'aucun psychiatre n'a collé de nom de maladie ni de traitement là-dessus
peut être parce que ça ne relève pas d'une pathologie
Pourtant quand un gosse a du mal avec les normes sociales et qu'il est maniaque de l'organisation on l'envoit chez les autistes.
peut être parce que lui a besoin qu'on l'aide
J'ajjouterai aussi que ce sont ses parents qui ont aussi besoin d'aide

En quoi classer ses légos par couleur serait un symptôme alors que traiter sa petite amie comme un objet et essayer de supprimer sa liberté sans réaliser que c'est grave serait normal ?

ginette · Le 29/10/2012, à 11:36

En quoi classer ses légos par couleur serait un symptôme alors que traiter sa petite amie comme un objet et essayer de supprimer sa liberté sans réaliser que c'est grave serait normal ?

je ne comprends p

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