Le coca light, c'est pour les faibles, les gonzesses ou les branleurs!

Sir Na Kraïou · Le 01/10/2012, à 23:10

Πυλάδης a écrit :

Вiɑise a écrit :
[…] les techniques sont tout à fait reproductible en situation réelle pour peu qu'on ne soit pas trop angoissé pour réfléchir le moment venu. Elles permettent de se protéger et de faire sortir l'agressivité du combat. De toute façon, celui qui essaie de résister à une technique bien faite, il se pète les os avec sa propre force.
Là, vois-tu, c’est toi qui parles de ce que tu ne connais pas. En situation réelle, se croire balèze n’est clairement pas un avantage.

Cette meuf : http://www.editions-zones.fr/spip.php?p … article=60 dit exactement le contraire.

Вiɑise · Le 01/10/2012, à 23:15

Non mais de toute façon, pylade ne lit pas réellement ce que j'écris, il a déjà son opinion toute faite et basée sur son expérience unique.
Je parle d'un art martial dont je pense qu'il puisse être utile en situation réel, il m'invente que je me crois balèze et gna gna ça sert à rien.

Et puis je te ferais dire que si tu montres de la peur face à un agresseur, tu as perdu d'avance, alors vaut mieux se croire balèze plutôt que de considérer toutes tes techniques martiales comme de simples jeux.

Sir Na Kraïou · Le 01/10/2012, à 23:18

Oui. J’ai la flemme de chercher où, mais m’semble que dans le lien que j’ai donné, la meuf cite des études où on avance que se défendre est moins pire que se laisser faire et se soumettre à son agresseur. Et que les femmes qui ont confiance en elles, qui ne paniquent pas et ne se laissent pas marcher sur les pieds (et se défendent violemment si besoin est) s’en sortent mieux, tant au niveau physique qu’au niveau psychologique, lors d’une agression.

Stun bon livre, je trouve. Ça casse pas mal de préjugés, et ça donne des idées.

Dernière modification par na kraïou (Le 01/10/2012, à 23:18)

Elzen · Le 01/10/2012, à 23:19

Grünt a écrit :

+1.
En vrai, "run for your life" est la meilleure stratégie dans la plupart des situations. Et c'est un grunt qui le dit.

Le sens de la fuite est une des innovations majeures dans l'histoire de l'évolution de notre cerveau, 'me semble.

Sir Na Kraïou · Le 01/10/2012, à 23:20

Et si tu peux pas fuir ? Et si t’es au milieu de rien et que ton agresseur est plus rapide/endurant que toi ? Tu fais quoi ? Tu baisses ton fut’ et t’attends que ça passe ?

Elzen · Le 01/10/2012, à 23:24

Bah 'faut réagir en fonction de la situation, comme pour tout.

Si tu peux fuir, c'est le plus intéressant, sinon, comme dans Munchkin, t'as un incident fâcheux.

Grünt · Le 01/10/2012, à 23:26

na kraïou a écrit :

Oui. J’ai la flemme de chercher où, mais m’semble que dans le lien que j’ai donné, la meuf cite des études où on avance que se défendre est moins pire que se laisser faire et se soumettre à son agresseur. Et que les femmes qui ont confiance en elles, qui ne paniquent pas et ne se laissent pas marcher sur les pieds (et se défendent violemment si besoin est) s’en sortent mieux, tant au niveau physique qu’au niveau psychologique, lors d’une agression.

Les enjeux ne sont pas les mêmes, aussi.

Déjà, le fait qu'une femme se défend est en soi une surprise pour un agresseur, alors que c'est le comportement attendu d'un homme. Il me semble que c'est expliqué dans ce manuel (ça fait un bail que je l'ai lu, ceci dit). Surtout s'il y a des témoins.

De plus, les hommes se font généralement agresser pour des raisons différentes des femmes : l'agresseur peut vouloir prouver sa virilité en provoquant, et en considérant qu'elle est acquise parce que l'agressé ne relève pas l'insulte, ou parce qu'il réagit et se fait démonter. Dans ce cas, ne pas réagir est une bonne solution (sauf si l'idée de passer pour quelqu'un de peu viril aux yeux d'un crétin vous dérange, auquel cas j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, vous lui ressemblez un peu trop). Ou bien l'enjeu peut être matériel (racket d'argent, d'un bien précieux), dans ce cas le choix est généralement assez vite fait entre de l'argent et un risque pour sa vie/sa santé.
Alors que le danger est plus grand pour une femme qui se fait agresser, s'il y a une intention sexuelle derrière, les conséquences d'une non-réaction peuvent être pires que les conséquences d'une baston perdue qui aura malgré tout démotivé l'agresseur.

na kraïou a écrit :

Et si tu peux pas fuir ? Et si t’es au milieu de rien et que ton agresseur est plus rapide/endurant que toi ? Tu fais quoi ? Tu baisses ton fut’ et t’attends que ça passe ?

Ah bah, foutu pour foutu autant tenter sa chance, je n'ai jamais dit le contraire.

Dernière modification par Grünt (Le 01/10/2012, à 23:27)

inbox · Le 01/10/2012, à 23:32

N'nuit.

Crocoii · Le 01/10/2012, à 23:36

La lacrimo, ça marche à tout les coups... Les CRS l"ont utilisé sur moi, je faisais moins le malin. J'ai couru et ils ne m'ont pas retrouvé. La fuite, quel art.

Quand aux pécheurs, c'est la même que les agriculteurs, des gens qui soulèvent 60 kilos tous les jours, c'est dangereux... Arts martiaux ou pas.

bahoui · Le 01/10/2012, à 23:38

plop

Sir Na Kraïou · Le 01/10/2012, à 23:40

Grünt a écrit :

Dans ce cas, ne pas réagir est une bonne solution (sauf si l'idée de passer pour quelqu'un de peu viril aux yeux d'un crétin vous dérange, auquel cas j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, vous lui ressemblez un peu trop)

Non, y a des trucs entre casser la gueule d’un type et ne rien faire en baissant les yeux. Spas une question de virilité, c’est juste que si tu te balades avec une pancarte « victime » au-dessus de la tête, c’est une incitation à te faire encore plus emmerder.

L’autruche est connue pour mettre sa tête dans le sable quand elle est confrontée à un danger. La réaction de ce pauvre oiseau symbolise une phase très précoce du développement de l’être humain. À un certain âge – autour de 18 mois, 2 ans –, les enfants pensent que, lorsqu’ils ne voient pas leur maman, elle ne les voit pas non plus. Ils se cachent le visage derrière leurs mains en pensant qu’ainsi ils deviennent invisibles. Nous, adultes, savons que ce n’est pas vrai. C’est pourquoi faire semblant qu’une agression n’existe pas est une stratégie assez inutile et qui, comme nous l’avons vu avec l’exemple du harcèlement sexuel au travail, peut ouvrir la voie à une escalade de la violence.
Je me suis pourtant aperçue que les femmes qui fréquentent mes cours citent spontanément cette attitude comme une stratégie souhaitable. Mais pourquoi donc, si son efficacité n’est pas avérée ? Sans doute parce que, dans notre société, l’idée est répandue que se montrer vulnérable risque de nous attirer des ennuis. On pense qu’il ne faut surtout pas montrer qu’une agression nous touche ou qu’un comportement nous blesse, que cela nous ennuie ou que nous ne savons pas quoi faire. Faisons ici une différence entre le fait de montrer que quelque chose transgresse nos limites, nous touche donc, et le fait de nous dévoiler complètement devant quelqu’un d’autre avec tous nos points vulnérables. Comment une femme pourrait-elle poser ses limites si ce n’est en indiquant où ces limites se trouvent ? Nous allons voir dans les chapitres sur l’autodéfense émotionnelle et verbale que reconnaître le malaise et l’exprimer sont une des clés les plus importantes pour nous protéger avec succès contre les transgressions de nos limites.
En attendant, je voudrais vous faire réfléchir à ceci : ignorer une agression, c’est laisser entièrement le contrôle et l’initiative à l’agresseur. Une personne qui me veut du mal est à peu près la dernière personne au monde à qui je confierais ma sécurité en lui laissant le contrôle de la situation dangereuse.
Faire semblant qu’une agression n’existe pas n’est une stratégie valable que si nous avons vraiment fait le choix, en toute connaissance de cause, d’ignorer l’agresseur, sachant que nous pouvions aussi réagir autrement. Savoir poser ses limites n’implique donc pas de le faire tout le temps. Toute femme a le droit d’avoir un mauvais jour, de ne pas répondre à une transgression de ses limites, de ne pas trouver l’énergie ou l’envie pour le faire. Cela ne la rend pas moins courageuse, autonome, assertive, émancipée. Tant que c’est le résultat d’un choix.

J’pense que ça s’applique autant aux mecs qu’aux meufs.

(au passage, pour les autruches, c’est faux, les bestioles ne réagissent pas du tout comme cela face au danger. Donc pas la peine d’être encore plus stupide qu’une autruche)

Grünt · Le 01/10/2012, à 23:55

Mouais, chaipa.

Dans un monde de bisounours, poser ses limites, ouais :
Un type t'insulte, tu lui réponds. S'il démarre la baston, tu réagis, et que tu gagnes ou que tu perdes vu qu'il a démarré la baston, il a des ennuis et il ne recommencera pas, parce qu'on met en prison les gens qui commencent les bastons. Du coup, personne ne cherche gratuitement les ennuis dans la rue (vu que ça rapporte pas grand chose par rapport au risque d'aller en prison), et on peut marcher dans la rue tranquille.

Sauf que dans la vraie vie, les gens qui ont que ça à foutre ne risquent en fait pas grand chose (à part perdre une baston), et te font perdre un temps et une énergie précieuses. Les crétins qui ont que ça à foutre de cracher par terre en faisant "wesh wesh" et en cherchant la merde avec les quidams qui passent, ils ont pas de boulot, c'est pas à eux que 48H au poste va présenter une vraie contrainte, et après on les laisse repartir. Toi par contre ça te fait tout un bordel à gérer, parce que t'as une vraie vie.

Ou alors tu reviens en douce, tu lui insères 15 cm d'acier entre les omoplates, et là c'est encore toi qui est emmerdé.
Au final, l'équation c'est que tu seras de toute façon le plus emmerdé, à partir du moment où quelqu'un a décidé de faire chier les gens qui passent dans la rue. Say triste mais say comme ça. Du coup, oui, dans certaines circonstances passer son chemin est le choix le plus optimal. À moins d'être relativement certain de leur mettre une dérouillée, là c'est tout gagné. Sauf qu'on va quand même te faire chier s'il apparaît que tu pratiques un art martial >_<

Dernière modification par Grünt (Le 01/10/2012, à 23:56)

Etoma · Le 01/10/2012, à 23:58

Je crois qu'il n'est pas question de baisser les yeux, mais de pas rentrer dans le jeu de qui a la plus grosse.
C'est un cas particulier "d'agression". Et puis ne pas réagir, c'est agir dans ce cas.

Etoma · Le 02/10/2012, à 00:00

Bonuspunkte.

Sir Na Kraïou · Le 02/10/2012, à 00:01

Bah, ça limite déjà pas mal, le « dans certaines circonstances », j’trouve. C’est pas la même chose que le gnagnagna, si tu t’crois fort tu vas finir à l’hosto.

Du coup, globalement, vaut mieux avoir confiance en soi, et se dire qu’on est capable de se défendre/taper/attaquer/rester cool, tout en étant conscient qu’il y a des limites, ça permet de choisir sa réaction, et non pas de la subir par défaut. Dans tous les trucs d’auto-défense, m’semble qu’on évoque en particulier la fuite et le fait de ne pas chercher la baston.

(y compris dans le livre de la meuf que j’ai cité)

Вiɑise · Le 02/10/2012, à 00:08

Ma stratégie, c'est de ne pas montrer de peur (ce qui est facile chez moi c'est que je ne ressens pas de peur dans ce genre de situations par pure habitude) et de bloquer les offensives le plus tôt possible en conservant un espace vital.
Déjà dans la rue je ne me laisse pas approcher. Les lourdeaux qui me suivent mais n'ont pas l'intention de me sauter dessus sont prévenus sèchement dès le départ qu'ils sont trop près (et là tu as la joie de les entendre se plaindre que tu es vachement asociale et malpolie envers un inconnu qui t'aborde en commentant ton cul à 1 heure du matin dans la rue). Les agresseurs, faut faire avec... Je ne connais pas la recette pour gagner à tous les coups. Mais je sais comment ne pas être cataloguée "victime".
Si tu es en position de faiblesse (surnombre, agresseur plus costaud...) le simple fait de ne pas avoir peur est intimidant pour l'agresseur.

Crocoii · Le 02/10/2012, à 00:08

J'ai la solution. Trainer avec des marseillais.

Arcans · Le 02/10/2012, à 00:09

La fuite, c’est pour les tarlouzes.
/thread

Sur ce, je vais essayer de dormir.

Crocoii · Le 02/10/2012, à 00:09

Bonne idée.

Etoma · Le 02/10/2012, à 00:11

Vous vous faites agresser combien de fois par jour ?
C't'une vraie question.

Arcans · Le 02/10/2012, à 00:12

Zéro.

Sir Na Kraïou · Le 02/10/2012, à 00:13

http://books.google.fr/books?id=vn_SKGk … 22&f=false

Je proteste ! Il n’y a pas de baron Dalberg futur électeur de Mayence à cette époque !

Вiɑise · Le 02/10/2012, à 00:17

grumph jvais pas calculer ça.

J'ai été agressée dans la rue par des inconnus avec violence physique une fois.
J'ai été lourdement menacée sur mon lieu de travail (un stade) une fois, ça aurait pu mal finir. Saloperies de supporters...
Le harcèlement de rue, ça revient à une fois par jour si je compense les jours sans avec les jours où ça arrive plusieurs fois (certains semblent prendre une paire de collant comme une autorisation à me suivre, me donner des ordres, me poser la main dessus ou m'insulter). (et encore mes jupes descendent sous les genoux...)
J'ai été battue toute mon enfance et durant l'adolescence j'ai fais face à une forme très perverse d'agressivité. Ajoutons à cela le collège et l'école primaire où j'étais frappée chaque jour, ça en était devenu normal, y compris aux yeux des enseignants (qui étaient pour beaucoup au courant de ce qu'il se passait chez moi)

Ça dépend des périodes quoi. Quitter la famille et l'école m'a beaucoup éloignée de la violence.

Grünt · Le 02/10/2012, à 00:23

Viens Bibi, on va bouter le feu à ton ancien collège.

Etoma · Le 02/10/2012, à 00:24

Je pensais surtout aux agressions dans la rue par des inconnus.

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