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#26 Le 14/11/2005, à 17:13

bof

Re : Comment en est ton arrivés là?

Pour Seve, je suis sous Windows XP Sp2, et Windows média ne veut pas lancer la vidéo (son sans image), si ça peut te rassurer.
par contre ce qui me retiendra toujours à windows, ce sont les nombreux sites qui ne fonctionnent qu'avec IE ou/et Windows Média player : Je sais les casinos et le téléchargement payant de musique c'est nul et ne devrait pas exister sur Internet, mais je ne suis pas le seul à les visiter dans le monde (heureusement pour eux, je ne joue/télécharge que lors des opérations gratuité).

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#27 Le 14/11/2005, à 17:24

bergi

Re : Comment en est ton arrivés là?

Et bien honêtement non. J'en ai un besoin vital : si je n'ai pas de voiture je ne vais pas au boulot et donc je ne vis pas..

Tu en est sur ? Transport en commun, location ?

Et tu dit que l'on peut se passer d'informatique dans notre societe actuel !!!?
Je pense que tu na pas encore prit conscience de la place que l'ordinateur a prit dans les entreprises...

Et personnelement si je suis ton raisonnement on pourrait tous vivre sans aucun apareil electronique ...


Je maintiendrai jusqu'au bord de ma tombe qu'ACTUELLEMENT

erf, tu clos donc toute discusion. Je ne dit pas que ma verite est VERITE mais je pense quand même que lorsque l'on depense plus de 500€ dans une PC on a quand même reflechi a ce qu'on allait en faire (pour la plupart).

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#28 Le 14/11/2005, à 18:31

kastus

Re : Comment en est ton arrivés là?

Cher Bergi,

la vitesse avec laquelle tu conclues que je veux clore la discussion alors  j'ai passé une demi page a essayer de l'ouvrir tendrait à monter que le plus plus préssés des deux pour en finir n'est pas celui qu'on croit.... Mais bon la je titille.

Pour te prouver le contraire et te laisser une chance de me convaincre je vais poursuivre.

En me proposant le bus ou la voiture de loc, tu reconnais que j'ai un besoin "social" impératif d'un moyen de transport automobile. Dans notre débat sur le besoin le fait que je possède en tropre ou pas une voiture n'entre pas en ligne de compte.  Peux-tu être aussi affirmatif pour un ordinateur PERSONNEL (je le dis et le répète, je ne parle pas d'une utilisation professionelle de l'informatique).

Et si tu suit bien mon raisonnement, on ne peut pas ce passer de tout appareil electronique, seulement de ceux qui ne sont que des gadget. Exemple si je veux écouter de la musique je n'ai pas d'autre choix que de m'équiper (quelque soit la techno). Là mon besoin qui bien sûr n'est pas essentiel est parfaitement identifié je sais ce que je veux, je sais évaluer le confort d'utilisation de mon système, je sais (a priori) si je me suis fait escroquer ou pas (en terme de performance) et je sais aussi que, pour en revenir au débat, on ne cherche pas à m'imposer un modèle plutôt qu'un autre. Donc on en arrive pas à la situation actulelle de quasi monopole d'un OS pour en revenir à l'informatique.

Ce que je dit et je ne dit rien d'autre c'est qu'un ordi perso reste un gadget pour beaucoup de gens qui n'ont pas un besoin précis (vital ou non) à satisfaire avec cet achat. Je dis aussi que pour moi (et ne vas pas dire que je cherche à imposer MA vérité par ce qu'il n'y a rien de tel que de traiter l'autre de facho pour clore un débat donc c'est bien ce que je disais c'est celui qui l'a dit qui y est), pour moi donc, c'est de la que vient une partie du problème de non prise de conscience de se faire imposer un OS sans avoir commercialement la possibilité de le choisir.

Voilà. Je suis prêt à continuer le débat aussi longtemps que tu veux mais balance moi des ARGUMENTS au lieu de m'accuser de tarir la source. A moins que tu n'en aies plus...


- Chérie, si on vivait avec moins de 800€ par mois pour avoir tous les avantages des pauvres ?
- Crétin !

(de Nawak Illustration)

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#29 Le 14/11/2005, à 19:13

jib

Re : Comment en est ton arrivés là?

Je suis pour toutes vos idées de «décroissance» tant qu'elle doivent être librement consenties et que vous respectez ceux qui ne font pas votre choix.

Personnellement, je crois plus au développement durable qu'à la décroissance, mais si vous montrez l'exemple et que ça marche...

#30 Le 14/11/2005, à 19:16

bergi

Re : Comment en est ton arrivés là?

Exemple si je veux écouter de la musique je n'ai pas d'autre choix que de m'équiper (quelque soit la techno).

Donc si je prend se raisonnment je peut demonter celui que tu donnait avant :
"Portable inutile depuis que telephone fixe."
Mais voila depuis que je suis papa je veut pouvoir joindre mes petits n'importe ou pouvoir contacter un garagiste en cas de panne de voiture ! Donc mon portable n'est plus un gadget. Cette fonctionnalite ne met pas donne par le telephone fixe donc le portable devient indispensable...

D'ou pour un ordinateur, si on prend les mails, on va pouvoir communiquer en se passant de la poste et qui plus est rapidement et en joignant des photos, de la musique.

Et avoir un acces Internet est plus qu'un gadget de nos jour, le besoin n'est peut etre pas imperatif à la maison mais au moins un cyber pas loin.
Recherche d'emploi, demande administrative, faculte ...

Je ne dit pas que nous avons tous besoin d'informatique loin de moi cette pensé. Mais que la majorite de ceux qui s'equipe en on un réel besoin/utilite.

Dernière modification par bergi (Le 14/11/2005, à 19:18)

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#31 Le 14/11/2005, à 20:47

Marukakuru

Re : Comment en est ton arrivés là?

Un seul homme peut ruiner tout un métier et nuire à tout un peuple. C'est ce que découvrit un pauvre voyageur dont voici l'histoire.

Ce voyageur arriva dans une ville. Une ville comme tant d'autres, avec ses gardes, ses commères, ses enfants, ses gueux  et ses boutiques. En parcourant la cité, il  remarqua ainsi plusieurs boulangeries, voulut acheter un pain, ayant l'estomac dans les talons, et choisit de quoi se nourrir pour le soir. Mais au moment de commencer son repas, il fut surpris de voir que si la croûte était belle et dorée, la mie en revanche  était grise, pâteuse et semblait tomber comme une pierre au fond de son ventre. Bref, ce pain-là n'était pas ce qu'il avait goûté de mieux. Il dut faire contre mauvaise fortune bon cœur et finit sans plaisir son quignon.

Le lendemain, le voyageur décida de se ravitailler avant de repartir, et choisit une autre boulangerie pour acheter son pain, une belle miche enfarinée. Comme il arrivait aux murs de la ville, il fut prit d'un doute, et décida de vérifier l'état de son futur déjeuner. Hélas, la mie était en tout point semblable à celle de la veille, peu agréable à voir, à mâcher et à avaler. Surpris et furieux, il retourna voir le boulanger pour se plaindre.

"C'est parce que vous le mangez mal", lui expliqua le boulanger.
- Mal ? Comment ça, je mange mal ce pain ?
- Oui, il faut le tremper dans du lait, pour le rendre plus doux à avaler. Tout le monde fait ainsi dans cette ville, y compris le seigneur de la cité, et nul ne s'est jamais plaint.
- Il me semble que ça fait un moment que je suis sur les routes, répliqua le voyageur. Du pain, j'en ai mangé plus que mon poids dans diverses villes, j'en ai mangé au froment, à l'orge, au blé, au sésame, avec des noix, des lardons, et même à la bière et au vin, mais je n'ai jamais goûté de pain qu'il faille à tout prix tremper dans du lait pour avoir une chance de l'apprécier. Qu'est-ce que c'est que ce pain-là ?"

Le boulanger hésita, ne pouvant accepter que ce soit sa recette qui puisse être en cause et le voyageur voulant visiblement une réponse avant de partir. À la fin, il proposa :

"Cela vient peut-être de la farine.
- Pourquoi ? Qu'a-t-elle de particulier, votre farine ?
- Je ne sais pas. Demandez aux porteurs d'eau."

Et sans dire un mot de plus, le boulanger poussa le plaintif à la porte. Le voyageur  se mit à marcher de long en large, cherchant à savoir quel rapport pouvait-il y avoir entre un porteur d'eau et de la farine. Il ne chercha pas longtemps : il croisa un puis plusieurs porteurs avec chacun un seau d'eau à une main, et un sac de farine à l'autre épaule. Il décida d'en arrêter un :

"Dis-moi l'ami, es-tu porteur d'eau ou porteur de farine ?
- De mon métier, je suis porteur d'eau.
- Alors, pourquoi cette farine ?
- Parce qu'il faut de l'eau et de la farine pour faire du pain.
- C'est vrai. Mais ce n'est pas le métier d'un porteur d'eau de porter ainsi de la farine.
- Certes, mais j'ai signé un papier qui fait aussi de moi un porteur de farine, pour les seuls boulangers. Et il en est de même pour tous les porteurs d'eau de cette ville.
- Tous les porteurs d'eau de cette ville portent aussi de la farine ?
- Oui, chaque fois qu'on livre de l'eau à un boulanger, on lui livre aussi la farine pour faire son pain. C'est très commode pour lui, il n'a ainsi qu'une seule livraison au lieu de deux.
- Et cette fameuse farine, reprit le voyageur, d'où vient-elle ?
- Du meunier qui est dans la ville haute
- Comment, il y a un seul meunier pour toute la ville ?
- Oh, c'est bien assez. Mais il faut que je livre, au revoir."

Le porteur d'eau parti, le voyageur décida de voir ce meunier. Il monta les rues jusqu'à se trouver face à un moulin. Il ne trouva rien d'extraordinaire à ce moulin, qui comme tant d'autres moulins ressemblait à une grosse tour avec un toit pointu et quatre ailes qui tournaient lentement au gré du vent. La seule chose qu'il vit de notable était un personnage au visage plein et au ventre satisfait, assis au pied de la batisse en profitant du soleil : le meunier. Le voyageur le salua.

"Bonjour, vous êtes le meunier de cette ville ?
- Oui, répondit le bonhomme. Il semble bien que c'est moi.
- Je voulais savoir pourquoi il n'y a pas d'autres meuniers ici.
- Parce que je suis plus doué pour les affaires qu'eux.
- Voilà une bonne qualité pour un commerçant, expliquez-moi.
- Bien, fit le meunier. Vous n'êtes pas sans savoir qu'un meunier fait avec du blé et d'autres céréales de la farine, et que cette farine va à un boulanger qui en fait du pain. Mais la farine ne suffit pas, il faut aussi d'autres choses et notamment de l'eau.
"Or vous pouvez voir qu'il n'y a pas de rivière dans cette ville. Toute l'eau arrive par porteurs, et ils servent bien sûr toutes les boulangeries de cette ville. Pour vendre ma farine, j'ai donc passé un contrat avec chaque porteur d'eau, comme quoi il s'engage à livrer un sac de farine à chaque fois qu'il livre de l'eau à une boulangerie.
- Je comprends bien qu'ainsi vous avez livré beaucoup de farine, mais que sont devenus les autres meuniers ?
- Comme les boulangers sont livrés en farine en même temps qu'en eau, ils ont déjà toute la farine dont ils avaient besoin. Ils n'ont donc pas à acheter de la farine ailleurs, et les autres meuniers ont fermé faute de clients.
- Je comprends pourquoi vous êtes le seul meunier de la ville à présent, et je dois dire que c'est là un tour très rusé et très habile. Mais qui vous paye donc votre farine, à présent ? Le porteur ou le boulanger ?
- Le porteur me paie, puis il fait payer la farine au boulanger en même temps que l'eau.
Le voyageur réfléchit :
- Donc si je comprends bien, le boulanger peut trouver l'eau plus chère, mais c'est parce qu'il paye la farine en plus ?
- C'est possible. Mais c'est le problème du boulanger, et celui du porteur d'eau, pas le mien.
- Alors voici un problème qui vous concerne peut-être. Je suis un voyageur, et j'avoue avoir été déçu par la qualité du pain qu'on vend ici. Un boulanger m'a dit que cela venait peut-être de votre farine. Puis-je voir comment vous la faites ?"

Le voyageur s'avança pour jeter un oeil, mais le meunier ferma prestement la porte qui était entrouverte.

"Cela n'est pas la peine, dit-il. Je vous assure que ma farine est très bien moulue.
- Je n'en suis pas si sûr, répondit le voyageur. J'ai eu le temps de voir que votre meule était assez vieille, et plusieurs de vos apprentis ont des tamis.
- Ma meule est peut-être vieille, mais elle est bonne.
- Plus maintenant. Je sais qu'une meule, en s'usant, peut laisser de petits cailloux dans la farine. Il faut alors la changer, ou risquer de voir quelqu'un se casser une dent sur un pain. Mais vous gardez la meule, et demandez à vos compagnons de tamiser la farine pour ôter les cailloux.
- Personne ne risque donc de se casser une dent, et tout le monde est content.
- Non, car tamiser la farine ne suffit pas pour faire une bonne farine, et tout le monde doit tremper son pain dans du lait pour pouvoir le manger. On accuse donc le boulanger à tort de faire du mauvais pain.
- Peut-être, mais tout le monde mange de ce pain-là. De toute façon, vers quel autre meunier se tourner pour avoir une autre farine que la mienne ? Il n'y a plus personne. Alors, tant que les gens peuvent manger leur pain sans trouver de cailloux..."

Le meunier ne finit pas sa phrase : le voyageur était déjà parti. Il continuait à monter les rues, droit vers le château seigneurial. Au pont-levis, il se présenta et demanda une entrevue au seigneur. Elle lui fut accordée tout de suite : le châtelain devait être de bonne humeur.

Le voyageur trouva donc le seigneur à table, avec force rôtis et confiseries, beaucoup de vin et un peu d'eau, et tout ce qu'il faut pour faire une bonne compagnie : sa dame, une cour de nobles, des valets et même un bouffon. Par politesse, le voyageur salua tout ce monde, rendit hommage à la dame et au seigneur, et désigna le pain et le lait placé devant le maître des lieux.

"Monseigneur, êtes-vous satisfait de ce pain ?
- Ma foi, je le suis, Pourquoi devrait-il en être autrement ?
- Il se trouve, monseigneur, que j'ai beaucoup voyagé, et vu quantité d'autres cités et goûté bien d'autres pains, et j'ai eu le regret de constater que ce pain-là est terne à l'œil et au goût, et pesant dans l'estomac. J'avoue en avoir été surpris.
- C'est là ce qui arrive quand on ne trempe pas son pain dans le lait. De quel droit critique-tu le pain de mes boulangers ?
- Ce n'est pas le pain de vos boulangers que je critique, mais la farine de votre meunier.
- Quel rapport entre ce pain et cette farine ?
- C'est qu'on ne peut pas faire l'un sans l'autre.
- Donc, dit le seigneur, si mon pain ne donne pas satisfaction au ventre des voyageurs, qui ignorent comment le manger correctement, c'est à cause de ma farine. Fort bien, et à quoi attribue-tu cette mauvaise farine ?
- Au fait qu'il n'y ait qu'un seul meunier, monseigneur. Seul, il n'a pas à faire autant attention à la qualité de la farine que si le boulanger pouvait la comparer à la farine d'un autre meunier.
- Il faudrait donc que pour que ce seul meunier fasse une meilleure farine, qu'il y ait d'autres meuniers dans ma ville. Et comment les amènerais-je, toi qui sait tout ?
- Il faudrait avant tout casser le contrat qui lie ce meunier aux porteurs d'eau, qui livrent  pour lui la farine aux boulangers.
- Je n'ai jamais entendu pareille stupidité : pour améliorer le pain, il faut ruiner le commerce des porteurs d'eau. Et par la même occasion, mettre sur la paille un honnête meunier qui ne saurait plus ainsi comment livrer sa farine. Alors que chacun sait qu'il suffit d'abord de tremper le pain dans le lait ! Tu te crois sage, voyageur, mais tu n'es qu'un sot. Apprends d'abord, et juge ensuite. Mais tu préfères juger, à ta guise. Pour ma part, ce pain me convient tout à fait, et sa façon d'être mangé aussi. Tant qu'on n'y trouve pas de cailloux !
Puis le roi se détourna :
- Valet, apporte-moi un autre bol de lait."

L'entrevue ainsi close, le voyageur repartit sous les moqueries des nobles et du bouffon. Il redescendit les rues, passa devant le meunier, ne prêta même pas attention aux boulangeries, ne salua pas les porteurs, et franchit les murs sans s'arrêter, marchant sur la route à longues enjambées. Il réfléchissait :

"Voilà quand même une bien étrange ville, et surtout un bien étrange meunier. Par sa faute, les porteurs d'eau doivent livrer de la farine. Par sa faute, nombre d'honnêtes meuniers se sont retrouvés sans un sou. Par sa faute, on y fait un pain immangeable. Et nul n'y trouve à redire : ni les boulangers qui ont leur eau et leur farine, ni les porteurs qui peuvent ainsi gagner un peu plus d'argent, ni le seigneur ou sa populasse qui ont appris à se contenter de ce mauvais pain et qui n'envisagent même pas d'en changer. Personne, sauf moi qui ai toujours faim."

Dernière modification par Maruk (Le 14/11/2005, à 21:10)


9ème corollaire à la loi de Murphy : "L'Univers n'est pas indifférent à l'intelligence, il lui est activement hostile."

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#32 Le 14/11/2005, à 21:03

jib

Re : Comment en est ton arrivés là?

Maruk, je n'ai pas tout compris. Tu pourrais développer big_smile.

#33 Le 14/11/2005, à 21:18

Marukakuru

Re : Comment en est ton arrivés là?

Ok, j'avoue que je m'y attendais un peu.;)

Le voyageur, c'est le geek, qui passe sa vie sur les PC.
Les boulangers, ce sont les administrateurs des machines, qui ont besoin du matériel et du software.
Les porteurs d'eau, c'est les constructeurs de matériel.
L'eau, c'est donc le hardware.
Les meuniers représentent les éditeurs de logiciels (système d'exploitation dans notre cas).
La farine, c'est les logiciels.
Le seigneur (et le peuple qu'il gouverne), ce sont les industriels, professionnels et particuliers qui font appel aux administrateurs pour leur parc informatique.
Et le contrat, c'est la licence OEM.

Voilà, avec ces quelques clefs, j'espère que c'est plus clair.

Edit : j'oubliais : le pain, c'est le PC tout installé, et le lait, divers patchs et correctifs.

Dernière modification par Maruk (Le 14/11/2005, à 21:22)


9ème corollaire à la loi de Murphy : "L'Univers n'est pas indifférent à l'intelligence, il lui est activement hostile."

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#34 Le 15/11/2005, à 16:05

jib

Re : Comment en est ton arrivés là?

En fait, je n'avais qu'à peine commencé à lire lorsque j'ai voulu savor où s'arrêtais le message. Ma réponse était donc une blague t'invitant à dire plus de détails sur ce texte pourtant déjà longuissime.

Bon allez, pour te faire plaisir, je vais le lire, ton roman fleuve... smile

#35 Le 15/11/2005, à 16:21

jib

Re : Comment en est ton arrivés là?

Après lecture, je ne vois pas l'intérêt de la chose : c'est moins clair que si tu avais nommé un chat un chat, sans gain stylistique parce que tu n'es pas un Victor Hugo wink, c'est horriblement long alors que ce n'est pas accrocheur, il n'y a évidemment pas de preuve factuelle pour étayer l'argumentation déguisée, cela aurait été excellent si la liberté d'expression était bridée en informatique en France, c'est bien pour raconter des histoires aux enfants pour s'endormir. lol

Sérieusement, tu ne voudrais pas être conteur pour enfant? Je la relirais bien avant de m'endormir moi, cette histoire wink.

big_smile

Dernière modification par jib (Le 15/11/2005, à 16:22)

#36 Le 15/11/2005, à 16:35

michel2652

Re : Comment en est ton arrivés là?

Salut Maruk

Pas mal pour un essai.  big_smile:D:D
Mais fait gaffe de ne pas être accusé de plagiat.
Pourquoi n'as tu pas spécifié :

toute ressemblance avec des .......ne serait que pure coincidence !!!

J'ai rien dit...

A+

#37 Le 15/11/2005, à 23:56

marathonien errant

Re : Comment en est ton arrivés là?

Je vous trouve bien méchants avec Maruk!
Le texte est un peu long mais très agréable à lire...
Et il m'a donné quelques idées pour expliquer le fameux problème des licenses oem a des non initiés.

Voilà une super idée pour conclure: pourquoi ne pas en faire un super dessin animé?
Ca serait super à diffuser sur le net non? En rajoutant un parrallèle avec l'informatique à la fin, pour montrer que les situations sont superposables? cool


You never know what you can do until you try.
http://doc.ubuntu-fr.org/windowmaker

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#38 Le 16/11/2005, à 01:33

Craquos

Re : Comment en est ton arrivés là?

Comment en est ton arrivés là?

De mémoire:
Ayant débuté en 1985 avec un ATARi je me souvient, lors de la guerre commerciale entre les Processeurs de type 68000 ( Apple, Amiga, Atari ..), des commentaires concernant le dit PC d'IBM.

Commentaires des utilisateurs 68000:
C'est de la merde les PC 3 couleurs pas de souris pas de bureau, taper des commandes dos. Le tableur Multiplan c'est pouris Word en mode DOS au secours c'est qui ce BILL G.( un mauvais copieur ? ).

Commentaires des utilisateurs PC:
Oui mais un PC c'est pour travailler pas pour jouer. La souris ont ne la verras jammais sur un PC dans un bureau. Ca fait pas pro. Nous faisont des formations pour une utilisation purement professionel. Il n'est pas question qu'un employé puisse s'ammuser avec un ordinateur.
Et puis moi j'ai le choix de la marque. Si je veut un PC taiwanais je peut utiliser MS DOS.

Je vous passe les episodes suivant, arriver de windows gratuit avec paint et.., Atari qui voulait faire marcher unix sur leur machine, Amiga qui faisait palir tout les autres utilisateurs avec leurs Sprites géant de 4096 couleurs en guise d'icones sur le bureau, Apple qui mettait la barre toujours plus haute etc......

Bref j'ai l'impression qu'aujourd'huis l'histoire se répète.

Commentaires de Windowsiens:
Linux c'est de la merde taper des commandes en mode console. Et les programmes sont pas finis. Pas de jeux, pas de compatibilité matériel etc..

Commentaires de Linuxiens:
Oui mais un Linux c'est pour travailler pas pour jouer en plus c'est sécurisé. Et pour des applications purement professionels tu n'est pas limité par un programme proprietaire. De plus j'ai le choix de la machine et du Processeurs.

Bref aujourd'huis l'histoire change avec toutes ces distributions Linux qui voit le jour. Espéront qu'ils s'unissent pour parfaire toutes les demandes des constructeurs, vendeurs et utilisateurs.


All Ubuntu since 28/09/05

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#39 Le 16/11/2005, à 17:20

Marukakuru

Re : Comment en est ton arrivés là?

Mon idée était tant de décrire la situation actuelle en informatique que de montrer qu'une pareille situation dans un autre domaine nous paraîtrait semblable à un conte pour enfants, justement.

En fait au début, je voulais juste faire une comparaison entre Bill Gates et le meunier, c'est après que je me suis emballé et que j'ai repris mon poste de A à Z. Et si ça ne donne pas du Victor Hugo, c'est pas grave : je m'entraînerais dans d'autres topics tongue

Craquos > Merci pour le rappel historique, et c'est vrai que les querelles de clocher ne sont pas finies... Mais pour l'union des distribs, un pas a été franchi : le  LSB (Linux Standard Base) est devenu un standard ISO. Qu'il va donc falloir respecter...


9ème corollaire à la loi de Murphy : "L'Univers n'est pas indifférent à l'intelligence, il lui est activement hostile."

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#40 Le 16/11/2005, à 17:54

αjet

Re : Comment en est ton arrivés là?

Maruk a écrit :

Et si ça ne donne pas du Victor Hugo, c'est pas grave : je m'entraînerais dans d'autres topics tongue

Desole, je trouve que ca ressemble plus a du voltaire (zadig) qu'a du Hugo tongue
C'est certe long mais plaisant a lire wink

Great job


αjet: ça se prononce alfajet, bordel ! | GMT+1 | Viens poueter avec moi, bordel ! | Mes photos | Shaarli | Fluidbuntu-fr

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#41 Le 17/11/2005, à 02:50

montelieri

Re : Comment en est ton arrivés là?

En fait, la question quand on est un utilisateur lambda, c'est comment pouvoir utiliser son ordinateur (devenu quasi-indispensable quoiqu'on en dise) en y passant le moins de temps possible (parce que la jolie voisine a plus d'attrait que toute la superbe techno qui trône sur mon bureau, quoiqu'on en dise). L'histoire des pains indigestes ne vaut donc pas quand on a la possibilité de déguster de la caille.

Alors puisqu'en l'occurence on est bien obligé de bosser sur ordi, le critère, c'est :
- combien de temps passé à préparer l'ordi avant de pouvoir bosser (j'utilise l'éditeur de textes et le navigateur internet exclusivement)
- la fiabilité et la sécurité de l'ensemble

Alors pour faire court : j'ai pris Linux pour éviter les virus qui faisaient traîner lamentablement mon pauvre PC. C'est effectivement beaucoup plus sûr et beaucoup plus fiable.
D'un autre côté, c'est très indigeste et ça m'a pris beaucoup de temps : tous ces paquets, ces /dev/machin, ces sudo apt-get... J'ai eu de nombreuses crises de foi... et j'en suis pas encore tout à fait guéri.

Mais si ça continue de se simplifier, je le conseillerai à mon beau-frère (qui est céramiste et que ca fait autant braire que moi de devoir comprendre l'informatique).

Monty

#42 Le 18/11/2005, à 00:16

marathonien errant

Re : Comment en est ton arrivés là?

Dire que Linux est indigeste est assez discutable... Mais bon, passons!
En tout cas bravo pour l'effort de transition. cool


You never know what you can do until you try.
http://doc.ubuntu-fr.org/windowmaker

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#43 Le 18/11/2005, à 10:17

bergi

Re : Comment en est ton arrivés là?

montelieri si vraiment tu n'ulise qu'un editeur de texte et un navigateur web je voi pas se que tu a du configurer !

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#44 Le 18/11/2005, à 11:38

youpipunk

Re : Comment en est ton arrivés là?

interessant ce petit topic (merci pour le lien vers le pacte des gnous wink ).

Ne desperons pas sur la destruction a long terme du monopole de microsoft. Ca n'a l'air de rien mais imaginez que le libre envahi progressivement nos services publics.C'est deja le cas sur l'universite ou je travaille, des cours d'utilisation de systemes d'exploitations libres pour l'utilisateur lambda viennent meme de faire leur apparition. A priori, les gens commencent a comprendre que plutot que de depense pret de 500 euros de licence pour chaque poste (imaginez un parc de 1500 a 2000 machines), autant mettre du libre et orienter le budget vers d'autres priorites.

Dernière modification par youpipunk (Le 18/11/2005, à 12:29)

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#45 Le 18/11/2005, à 12:24

Craquos

Re : Comment en est ton arrivés là?

youpipunk a écrit :

oriente le budget vers d'autres priorite.

Voila une phrase essentielle.


All Ubuntu since 28/09/05

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#46 Le 18/11/2005, à 15:30

Jeom2

Re : Comment en est ton arrivés là?

Très sèrieusement j'aime bien ton histoire marduk... j'ai une floppé de gens bien borné autour de moi et je vais de se pas l'imprimer pour eux... et je pourrais leur expliquer ensuite le parrallèle avec le pc...

Ce style est sympa sans être génial faut pas déconner non plus. Mais en tout cas merci.

Cette petite histoire vaut 10000 article de monsieur Di Cosmo qui sont certes édifiants mais qui demande un peu plus d'attention et de connaissances.


+++


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#47 Le 18/11/2005, à 16:29

youpipunk

Re : Comment en est ton arrivés là?

Craquos a écrit :
youpipunk a écrit :

oriente le budget vers d'autres priorite.

Voila une phrase essentielle.

et qui a mon avis prendra tout son sens quand les entreprises (ce qu'elles commencent a faire d'ailleurs) reagiront de la meme maniere afin de resserer les budgets.
Dire au gens de changer parce que c'est mieux ca marche pas. Par contre leur dire que ca fait des economies ca marche nickel dans le milieu professionnel big_smile.

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#48 Le 18/11/2005, à 17:17

christopheg

Re : Comment en est ton arrivés là?

OK, l'informatique ça ne sert à rien mais la musique, la littérature ou plein d'autres choses (la télé) non plus. C'est par pour ça qu'il y a un monopole sur la musique ou la télé (bon, si, mais pas 95%... et pas au niveau mondial).

Pour Microsoft je vois ça du coté historique. M$ s'est d'abord imposé avec MS-Dos, une grosse bouse aussi, peut-être même pire que Win$. Comment ils se sont imposés : grace à l'image de marque d'IBM au départ, puis au phénomène des clones et une politique commerciale via les constructeurs avec une tarification "au nombre de processeurs vendus". Bon, ils ne disent pas chez Microsoft que ce type de contrat est imposé, ils disent "Soit vous prenez le contrat au nombre de processeur et ce sera 5$ par processeur vendu, si vous préférez acheter à l'unité libre à vous, ce sera 500$ par machine...". C'est vite vu.

La première clé, c'est qu'un soft ne coûte rien ou quasiment rien à dupliquer, donc de toute façon sur un grand nombre de vente quel que soit le prix de vente c'est du bénef... pour Bill. C'est ce qu'on appelle une politique Marketing intelligente et aggressive.

Le système fonctionne d'ailleurs toujours pareil aujourd'hui : quand un constructeur vend une machine qu'il y mette Windows ou pas ça lui coûte le même prix ! S'il vend une machine avec Linux ça ne lui coûte donc pas moins cher :-(

En face comme constructeur il n'y a guère que Mac ou des constructeurs de stations de travail Unix qui ne mettent Windows sur aucune machine, mais chacun avait développé son propre OS de son coté et essayait de le vendre cher, donc c'est le client qui ne s'y retrouve pas...

Deuxième clé : la compatibilité avec l'existant. Les gens qui ont acheté des applis Windows voudraient qu'elles continuent à marcher sous Linux. Même quand il existe un logiciel équivalent en libre (souvent bien meilleur), ils préfèrent garder leur ancienne appli pour pouvoir relire les fichiers de données. Ben oui,  l'ordinateur en lui-même n'est pas très important, ce qui comte ça reste les données.

Troisième clé : le end-user de base est souvent réfractaire à l'informatique. Il a du mal à s'en servir (avec Windows on comprend pourquoi). Le résultat c'est qu'il est réfractaire à tout changement. Ca vaut pour passer de Windows à Linux, mais aussi pour passer de disons Windows 98 à Windows XP.

Inversement les éditeurs de logiciels commerciaux écrivent leur soft pour la plate-forme la plus répandue. Bon, avec les logiciels libres ça ne pose pas de problème à Linux. Par contre les constructeurs ont aussi tendance à faire pareil pour les pilotes et certains ont tellement investi dans le développement de logiciels sexy pour leurs utilisateurs qu'ils ont oublié qu'ils vendent du matos. En plus ils cachent les protocoles internes de leur matériel parcequ'ils croient que ça pourrait aider leurs concurrents (alors que ce n'est vrai que pour ceux qui vendent du matos de merde sans valeur ajoutée ailleurs que dans le soft).

Enfin Microsoft a tout fait (au niveau Marketing et Publicitaire) en profitant de sa position historique dominante pour imposer des logiciels au lieu de normes et formats de documents. Si un concurrent émergeait, que ce soit avec une norme ou un soft, ils *donnaient* le composant concurrent. Le résultat c'est d'étendre le périmètre fonctionnel de l'OS et de tuer ou d'aborber tout concurrent qui pourrait devenir dangereux. Ca a par exemple été la stratégie vis à vis d'Internet (incorporer une pile IP, incorporer le navigateur), puis des lecteurs multimédia.

Si on reprend la comparaison avec le marché de la bagnole, on peut se rendre compte qu'une telle stratégie est impossible dans le monde matériel ou industriel, ça couterait trop cher : il faut vraiment fabriquer les composants...

Mais ça ne veut pas dire que M$ est à l'abri. Ils auraient pu perdre la partie contre Netscape (et dans ce cas là c'aurait été la compatibilité avec le navigateur qui aurait remplacé la compatibilité Windows), ils peuvent à nouveau la perdre contre google qui propose de plus en plus de services en ligne... et Linux est en progrès régulier. C'est le choc de deux modèles économique : celui des licences ou celui des services. A terme si les règles du jeu restent identiques je pense qu'ils ne peuvent que perdre...

Bill semble aussi le croire, car ces derniers temps il tente visiblement de changer les règles juridiques pour interdire aux concurrents d'exister...

M$ se sert notamment des brevets et des lois sur la "propriété intellectuelle" pour interdire la compatibilité et accuser les logiciels compatibles d'être des plagiats. Si Microsoft ne gagne pas sur ce terrain, à long terme ils devront partager le marché (avec Linux ou d'autres softs libres) et ne continueront à exister en tant qu'éditeur que s'ils font de bons produits (et il y a du boulot...)

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#49 Le 12/12/2005, à 18:25

amkoolgarst

Re : Comment en est ton arrivés là?

Mieux vaut un qui sait que dix qui cherchent.

Perso, je préfère dix qui cherchent...

Salut à tous.


Jifya moja haliinjiki chungu.
In girum imus nocte, ecce, et consumimur igni.

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#50 Le 12/12/2005, à 18:50

sksbir

Re : Comment en est ton arrivés là?

Crétin a écrit :

Mandarb,
......
PS:

des politiques courageux

C'est pas un contresens, c'est un oxymore smile

Mandarb a écrit :

......

PS : ça aurait pu être un oxymore si j'avais voulu faire du style...

un oxymore, c'est sûr que c'est pas très stylé hein....... parce que c'est d'un oxymoron dont vous parlez, tous les deux tongue

Bonne lecture wink
http://www.e-dito.com/content/essais/amphigouri.asp?id=58

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